Astuces

Quelques astuces pour Fedora

Commandes de bases

Dandified Yum ou DNF est un gestionnaire de paquets. C’est le successeur de YUM. Pour les commandes les plus courantes, son usage est identique à celui de yum. C'est un gestinnaire de paquet basé sur RPM qui est utilisé pour installer et mettre à jour les paquets dans diverses distributions Linux tel que CentOS, RHEL et Fedora.

sudo dnf help			# Get Help
sudo dnf list available | more	# List All Packages
sudo dnf list installed 	# List Installed Packages
sudo dnf info <package>		# View Package Information
sudo dnf history                # View history transactions
sudo dnf history userinstalled  # View history transactions of user
sudo dnf repolist all		# List All Repositories
sudo dnf install <package>	# Install Package
sudo dnf reinstall <package>	# Reinstall Package
sudo dnf remove <package>	# Remove Package
sudo dnf check-update 		# Check for Updates
sudo dnf upgrade --refresh      # Update All Packages
sudo dnf update <package>	# Update Package
sudo dnf downgrade  <package>   # Downgrade Package
sudo dnf autoremove		# Remove Orphan Packages
sudo dnf distro-sync		# Synchronise All Packages

Options utiles

Clean

Activer/Désactiver un dépôt

Si vous avez besoin d'activer un dépôt de manière permanente

Installer localement un fichier .rpm

Pour installer un fichier en ligne de commande

Désinstaller une application

List


Raccourcis

Voici une liste de commandes de bases pour Linux (celles-ci ne sont pas spécifique à Fedora)

CTRL + H : afficher les fichiers/dossier cachésRenommer un fichier ou un répertoire

Renommer un fichier ou répertoire

Voic un exemple pour renommer un fichier/répertoire du nom de "paris" en "lyon":

Déplacer un fichier ou répertoire

Voici comment déplacer un fichier/répertoire du dossier courant vers le répertoire distant "/home/georges/Bureau" :

Déplacer tout les fichiers/répertoires

On va déplacer tout les fichiers/répertoires du dossier courant vers le répertoire distant "/home/georges/Bureau/marseille":

Supprime un répertoire non vide et son contenu

Connaitre la taille du disque ou répertoire

Taille du disque

La commande df -h (disk free human-readable) permet d’afficher à l’écran la taille de l’espace disque occupée, et la taille de l’espace disque libre de manière lisible (sans le -h la taille des fichiers serait en octet)

Taper df -h pour afficher le résultat ;)

Taille des répertoires

La commande du -h (disk usage human-readable) permet d’afficher la taille d’un répertoire et de tous les sous répertoires récursifs qu’il contient.

  1. pwd : pour savoir dans quel répertoire vous vous trouvez actuellement.

  2. ls ou tree : pour afficher la liste des fichiers

  3. du -h : pour connaitre la taille occuper par les fichiers du répertoires.

  4. du -sh . : pour afficher le taille du répertoire (et non pas fichier par fichier)

  5. du -sh * | sort -hk1 : pour lister les répertoires, leurs tailles par ordre croissant


Connaître la version du noyau Linux

Il existe plusieurs méthodes, en voici deux en passant par le terminal

la plus rapide est

Et une autre, qui permets d'avoir d'autres informations


Extraire un fichier .tar.gz

Pour extraire le fichier, il est possible de procéder de deux façons. Via le menu avec un simple clique-droit et extraire vers... ou en ligne de commande.

Extraire un fichier en ligne de commande

  1. Ouvrir le terminal et naviguer dans le dossier ou se trouver le fichier

  2. Utilisez l'un des commandes suivante pour extraire les fichiers :

Explication de la commande :

tar : La commande elle-même, la clé pour déverrouiller l'archive. x : Demande à tar d'extraire les fichiers de l'archive. v : Active la sortie verbeuse, fournissant une liste détaillée des fichiers extraits. z : Décompresse les fichiers à l'aide de gzip, assurant ainsi une extraction transparente. j : Décompresse les fichiers à l'aide de bzip2, assurant ainsi une extraction transparente. f : Spécifie le nom de fichier de l'archive, identifiant le fichier cible.

Exemples de commandes tar

Spécifier un répertoire de destination

Cette commande extrait le contenu de nomfichier.tar.gz dans le répertoire /home/user/Documents.

gzip vs bzip2

La principale différence entre gzip et bzip2 réside dans leurs performances en termes de vitesse et de taux de compression. Gzip est plus rapide, mais produit des archives plus volumineuses, tandis que bzip2 est plus lent, mais génère des archives plus petites. En général, gzip est préférable pour une utilisation courante en raison de sa rapidité, tandis que bzip2 est plus adapté à la préservation de nombreux anciens fichiers en raison de son taux de compression plus élevé.


Mise à jour / Upgrade

Voici la procédure pour mettre à jour votre version de Fedora

N'oublier de faires vos backups avant ce genre d'opération.


Carte Graphique

Caractéristiques

Une manière pour récupérer les informations de votre carte graphique, via la commande suivante

ou en utilisant le paquet neofetch.

Désinstaller drivers nvidia

Pour désinstaller les drivers nvidia, voici une commande simple


Utiliser le miroir le plus rapide

Par défaut, DNF peut utiliser un miroir assez lent. Il existe cependant une astuce pour bénéficier d'un miroir rapide. Pour cela, éditer le fichier /etc/dnf/dnf.conf, et copier fastestmirror en mettant la valeur à true :

Mettre fastestmirror à true ne donnera pas nécessairement des vitesses de téléchargement plus rapides car il ne vérifie que le ping (aka latence) d'un serveur et non la vitesse de téléchargement réelle. En d'autres termes, en fonction de votre localisation et peut très bien rendre DNF plus lent. C'est pour cela que l'option n'est pas activer par défaut.


Passer en user root

Pour passer en user root sur Fedora, taper cette commande

Et le mot de passe qui va avec :)


Renommer l’utilisateur


Reset mot de passe root / session


Activer le clique droit du touchpad

Celui-ci est par défaut comme le clique gauche, ce qui est bien pénible :/

Pour régler le problème, il faudra d'abord installer gnome-tweaks

Et ensuite, taper la commande suivante


Créer une clé USB d’installation bootable

Balena Etcher

balenaEtcher

Voici comment créer une clé USB Bootable Windows à l’aide de balenaEtcher. Il s’agit d’un flasheur USB multiplateforme disponible en téléchargement sur Windows, macOS et Linux. Flasher avec balenaEtcher est simple et facile. Il vous suffit de télécharger son fichier AppImage et de l’exécuter.

Installer Etcher

GNOME Disques

Même si Etcher est sympa, pourquoi ne pas utiliser ce bon vieux GNOME Disques ?

L'application est certes rudimentaire, mais fait le job :)

Voici la procédure :

  • Ouvrez GNOME Disques en recherchant "Disques" dans le menu d'activités.

  • Sélectionnez le disque ou le lecteur USB dans la colonne de gauche.

  • Cliquez sur le menu en haut à droite de la fenêtre et choisissez "Restaurer l'image disque".

  • Et choisissez l'emplacement ainsi que le nom du fichier pour l'image et valider

Ventoy

Pré-requis : Avant de créer une clé USB bootable, assurez-vous de disposer de : - D'une clé USB de 8 GO minimum (pour des OS comme Windows11) - D'avoir télécharger en amont votre fichier ISO

Installation

Depuis votre terminal, voici les opérations à effectuer :

Sélectionner votre clé USB et choisissez maintenant votre type de partition dans option.

Deux choix sont possibles : MRB and GPT.

select gpt partition style

Par défaut, Ventoy créer une clé USB avec une partition de type MRB. Si vous utilisez une démarrage avec boot UEFI, sélectionner alors GPT. Il s'agit de l'option recommander pour la plupart des cas.

Ensuite, procéder à l'installation de Ventoy en cliquant sur bouton Install, un message d'avertissement s'affichera alors pour vous signaler que vous vous appretez à effacer votre clé USB. Cliquer sur OK pour valider et continuer.

Copier maintenant votre fichier ISO dans le dossier Ventoy (celui de la clé USB)

Et voilà :)


Faire une capture d'écran

Depuis Fedora 37, un raccourci est disponible dans la barre de menu

Deux méthodes possible, avec les raccourcis clavier ou avec Shutter

Capture d'écran avec sauvegarde

Ces méthodes de capture d'écran sont automatiquement enregistrées dans le dossier "Images".

  • PrtScr - une capture d'écran de l'ensemble du bureau.

  • Alt + PrtScr - une capture d'écran de la fenêtre active.

  • ⇧ Shift + PrtScr - un instantané de la zone souhaitée de l'écran.

Capture d'écran avec copie dans le presse-papiers

Ces méthodes de création d'une capture d'écran la copient dans le presse-papiers sans l'enregistrer.

  • Ctrl + PrtScr - un instantané de l'ensemble du bureau.

  • Ctrl + Alt + PrtScr - un instantané de la fenêtre du programme en cours.

  • Ctrl + ⇧ Shift + PrtScr - un instantané de la zone souhaitée de l'écran.

Avec Shutter (logiciel de capture d'écran)

Vous pouvez sinon utliser une gestionner de capture d'écran. Shutter est un excellent outil en la matière tout comme Greenshot sur Windows.


Rendre persistant votre Dock

Deux solutions possibles

Vous pouvez utiliser l'extension GNOME Dash-to-Panel ou bien installer la version Budgie de Fedora (il s'agit d'une version Spin)


Changer votre fond d'écran via le terminal

Parfois il arrive, que le changement de votre fond d'écran (wallpaper) pose problème via l'interface graphique. Afin de changer le changer quand même, lancer cette commande dans le terminal :

Penser juste à remplacer dans le terminal le bon lien de l'image


Changer le serveur d'affichage

(exemple : Wayland > XORG)

Ce type de changement est parfois nécéssaire quand certaines applications ne fonctionnent pas correctement au niveau de l'affichage (ex: le partage d'écran de Discord via Wayland fait un écran noir, du coup il faut changer le serveur d'affichage sur XORG et c'est bon :)

Ecran de connexion

  • Vérifiez le système de fenêtrage actuellement utilisé : allez dans Paramètres et sélectionnez À propos > Système de fenetrage.

  • Sur l'écran de connexion, sélectionner l'icône ⚙️ et définir GNOME sur Xorg.

  • Ouvrez votre session, normalement le système de fenêtrage XORG (X11) sera utilisé.

  • Pour vérifier, retournez dans Paramètres et sélectionnez À propos > Système de fenetrage.

  • Pas de panique, votre changement persistera après une déconnexion ou un redémarrage

Editer le fichier de configuration

Changer la session GNOME par défaut en éditant le fichier de configuration

Ouvrez /etc/gdm/custom.conf et décommentez la ligne :

Ajoutez la ligne suivante à la section [daemon]

Sauvegardez le fichier custom.conf.

Déconnectez-vous ou redémarrez pour entrer dans la nouvelle session.


Editer votre Grub

Pour personnaliser votre grub, une des solutions est d'utiliser Grub optimizer.


Kernel Devel

Le paquet kernel-devel contient les fichiers d'en-têtes du noyau, des fichiers permettant au développeur d'accéder aux différentes fonctionnalités du noyau . De façon plus simple, il est nécessaire au développement et à la compilation de pilotes.


Faire un Dig

Introduction

La commande dig signifie Domain Information Groper, il collecte des données sur les serveurs de noms de domaine. Dig est utile pour résoudre les problèmes DNS

Installation

DNS

Une recherche du DNS

DNS ipv4 & ipv6

Une recherche du DNS avec ipv4 & ipv6 en une seule commande

Source : Source: http://linux.die.net/man/1/dig -- under the 'Multiple Queries' section

Provider Mail

Permets d'identifier quel est le provider mail d'un nom de domaine

Recherche depuis un serveur DNS

Par défaut, Dig utilise la configuration locale (/etc/resolv.conf) pour décider quel serveur de noms utiliser. Il est possible de lui spécifier un autre résolveur DNS comme celui de Quad9

Recherche DNS avec option Trace

L’option +trace répertorie chaque serveur différent que la requête passe jusqu’à sa destination finale. Pratique pour identifier l’adresse IP où le trafic tombe


Tweaks

Description

Fedy est un outil graphique qui vous permet de modifier votre système Fedora en quelques clics. Des applications normales aux thèmes, en passant par les diverses modifications du système, Fedy peut faire presque tout ce dont vous pouvez avoir besoin sur Fedora.

Pour installer Fedy sur la dernière version de Fedora, assurez-vous que vous avez que vous avez déjà activé les dépôts RPM Fusion

Installation


Vérifier chiffrements d'un serveur

Voici une astuce pour vérifier les chiffrements supportés par le serveur en utilisant NMAP.

Notez que l'utilisation de Nmap pour scanner des systèmes sans autorisation peut être contraire aux politiques de sécurité et aux lois, donc assurez-vous d'avoir la permission avant de scanner des systèmes qui ne vous appartiennent pas.

Installation de nmap

Commande nmap

Après avoir installé NMAP, vous pouvez exécuter cette commande. Vous aurez la liste des ciphers qui s'afficheront

Le résultat de cette commande donnera des informations sur les suites de chiffrement SSL/TLS prises en charge par le serveur sur le port 443 (TLS)

Explications des composants de la commande :

  • nmap: C'est l'outil de balayage réseau.

  • --script ssl-enum-ciphers: Cela indique à Nmap d'exécuter le script spécifique ssl-enum-ciphers, qui est conçu pour analyser les suites de chiffrement SSL/TLS prises en charge par un serveur.

  • -p 443: Cela spécifie le port à scanner, dans ce cas, le port 443, qui est le port par défaut pour les connexions HTTPS.

  • mydomain.com : C'est le nom de domaine ou l'adresse IP du serveur à scanner.


Mettre en forme un fichier JSON ou YAML de façon lisible avec de la coloration syntaxique depuis le terminal

Installation de jq

Exemple :

Installation de yq

Sur Fedora, vous pouvez installer yq via Snapcraft


Cron et crontab (planificateur de tâches)

Installation

Configuration

Pour être autorisé à utiliser la commande crontab, il faut que l'utilisateur soit présent dans le groupe cron. Les fichiers /etc/cron.allow et /etc/cron.deny permettent de définir les droits d'utilisation sur crontab. Si le fichier /etc/cron.allow existe, alors vous devez être présent dans ce fichier pour être autorisé à utiliser cette commande.

Syntaxe

Manière schématique de la syntaxe à respecter d'un crontab

Commandes


Vérifier l'état de sa batterie

Il est possible de vérifier l'état de sa batterie en cas de doute

Vérifie l'état de la batterie avec les commandes suivantes :

  • acpi -V | grep Battery

  • upower -i /org/freedesktop/UPower/devices/battery_BAT0

Ces deux commandes exploitent les interfaces de gestion de l’alimentation propres à Linux (ACPI et UPower), qui sont indispensables à la gestion de la batterie, de la mise en veille, et de l’économie d’énergie sur un portable

1. acpi -V | grep Battery

  • acpi est un utilitaire qui s’appuie sur l’ACPI (Advanced Configuration and Power Interface), la norme qui permet à l’ordinateur et au système d’exploitation de communiquer l’état de l’énergie (batterie, branchement secteur, température, etc.)

  • L’option -V affiche toutes les informations disponibles (état batterie, adaptateur secteur, ventilation, température…).

  • | grep Battery filtre les lignes contenant le mot « Battery » pour n’afficher que les informations concernant la batterie.

2. upower -i /org/freedesktop/UPower/devices/battery_BAT0

  • upower est un outil qui fait partie de l’infrastructure moderne de gestion d’énergie sous Linux (via le service UPower).

  • L’option -i suivie du chemin d’un périphérique UPower affiche tous les détails sur ce périphérique. Ce chemin (/org/freedesktop/UPower/devices/battery_BAT0) correspond à la batterie principale (souvent nommée BAT0, mais certains portables ont plusieurs batteries).

Cette commande donne une vision très détaillée et technique de l’état de santé et du statut de ta batterie, en s’appuyant sur l’infrastructure UPower (fréquemment utilisée dans les distributions Linux GNOME/KDE modernes).


Faire un fping

fping est un outil en ligne de commande sous Linux utilisé pour envoyer des requêtes d’écho ICMP (similaires au ping classique) à plusieurs hôtes simultanément, et de manière plus efficace que la commande ping traditionnelle.

Voici quelques points à savoir :

  • Contrairement à ping, fping peut envoyer des requêtes à une liste d’adresses IP ou d’hôtes spécifiés en ligne de commande ou via un fichier

  • Il peut scanner une plage d’adresses IP (ex. un réseau complet comme 192.168.0.1/24)

  • Il envoie les requêtes en mode asynchrone, c’est-à-dire qu’il n’attend pas la réponse d’un hôte avant d’en pinguer un autre, ce qui accélère l’exploration de plusieurs cibles

  • Il affiche clairement si un hôte est actif ("is alive") ou inaccessible

Installation

Cheatsheet

Exemples de sortie

Syntaxe avancée

Voici une brève présentation de la syntaxe avancée de fping avec des options détaillées

  • -c N (count) : envoyer N requêtes ICMP par hôte au lieu d’une seule (ex. -c 5 envoie 5 pings pour fiabiliser le test).

  • -g : scanner une plage d’adresses IP entre deux bornes (ex. -g 192.168.1.1 192.168.1.254).

  • -a : afficher uniquement les hôtes vivants (ceux qui répondent).

  • -u : afficher uniquement les hôtes inaccessibles.

  • -b N : définir la taille en octets des paquets ICMP envoyés (défaut 56 octets).

  • -t N : temps (en ms) d’attente d’une réponse avant de passer à la suivante.

  • -l : boucle indéfiniment jusqu’à interruption (utile pour monitoring continu 👍).

  • -A : afficher l’adresse IP plutôt que le nom DNS.

  • -e : afficher en plus le temps de réponse (RTT) pour chaque hôte.

  • -S min/max : envoyer des pings avec taille variable (pour test de fragmentation).

  • -j : afficher le jitter (variation du délai) pour des pings uniques.

  • -T / -D : afficher respectivement un timestamp horaire ou datestamp avec chaque réponse.

  • -L <file> : journaliser la sortie dans un fichier texte.

Exemple avancé

  • Scanne le réseau de 192.168.0.1 à 192.168.0.254

  • Envoie 5x pings par hôte avec un timeout de 100ms

  • Affiche l’adresse IP

  • Affiche aussi le temps de réponse à chaque ping


Mis à jour